Je ne sais pas si vous l'avez remarqué : parmi les flots d'informations que les médias nous déversent sans discontinuer, il y en a certaines - des infos - qui apparaissent et disparaissent aussitôt, comme les bulles d'écume au sommet des vagues.
Tenez, quelques exemples : la semaine dernière, un homme a tué sa maîtresse avant de suicider. Un banal fait divers, sauf que l'homme en question était l'ancien maire de Thionville, et député UMP, membre de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale. Bref, un élu, doté d'un pouvoir décisionnel non négligeable. Curieusement notre cher Empereur Zykochar Ier n'a pas pris la parole pour proposer illico presto un projet de loi destiné à faire enfermer les dangereux élus de la majorité. Il y a quelques mois, c'est un "haut-dignitaire" de TF1, proche de l'Empereur sus-cité (N.Zarkochy pour ceux qui ne l'auraient pas reconnu), qui est mort d'overdose lors d'une soirée que l'on pourrait qualifier d'orgiaque.
Des dépêches AFP qui disparaissent aussi vite qu'elles ont surgi, et dont on n'entendra pas parler à la radio ou au JT.

Tout cela n'a peut-être que peu d'importance, certes. Le problème, c'est qu'il en va de même avec d'autres dépêches AFP du type :"Incident de niveau 1 à la centrale nucléaire XXX"... Et là, il faut une vigilance toute particulière - et un certain temps - pour que ce type d'informations remonte jusqu'au grand public, comme ça a été le cas en juillet avec la Centrale du Tricastin.

Bref : il y a les infos qui tuent (les flots d'infos dont vous pourriez vous passer et qui vous noient : bagarres au P.S., incendies en Californie, etc...) et les infos qui sont tues - par qui, pourquoi... telles sont les questions.