J'assistais il y a quelques jours à un concert au Salon Adjuvance, avec au programme deux trios en ré mineur, le premier de Robert Schumann et le second de Gabriel Fauré.

Je ne critiquerai pas ici la performance des musiciens - chose que mon ami Nicolas, organisateur de ces concerts, fait beaucoup mieux que moi ! - mais plutôt l'écriture des compositeurs. Comme d'habitude, trop de notes chez Schumann (le piano couvre et efface le violoncelle), et trop de modulations chez Fauré (comme toute ballade en forêt, c'est joli mais on s'ennuie vite si l'on ne croise aucun sanglier sur son chemin - j'ose le dire : la musique de Fauré manque singulièrement de sangliers.)

Voici le dessin réalisé à cette occasion (dessiner en écoutant de la musique est le seul moyen pour moi de ne plus entendre les notes, et de jouir purement et simplement de la musique); il m'est logiquement venu à l'idée de faire une petite impro faisant se côtoyer les deux compositeurs de ce soir-là : Robert Showman et Gabriel Fourré.