Photographie de Stéphane Ragot (cliquez dessus pour l'agrandir)

Mon Dieu, combien de musiques ne lit-on pas sur ces visages profonds… profondément humains ?

Les rides sont des portées, les grains de beauté des notes de musique. Trois minutes et quelques de musique ne sont qu'un pâle reflet de la lumière intense qui traverse les yeux de ces deux sœurs.

Pour ceux qui n'ont pas lu le commentaire de Stéphane sur le billet "Diptyque" en réponse à Anne, j'en reproduis ici une partie :

Tu dis : «  ma marraine est un diptyque : Yvonne-et-Madeleine, duo délicieux et inusable de sœurs indissociables » Et moi je vois deux sœurs, institutrices à la retraite à Baracoa, Cuba, photographiées en 1991. Elles habitaient une bicoque en bois toute de guingois. J'avais pris rendez-vous l'après-midi pour la séance de prises de vue. Elles m'attendaient, apprêtées, et avaient toutes deux revêtue leur ancienne robe d'institutrice pour l'occasion. Je vois dans leurs visages et dans leurs regards la même tendresse que dans les mots que tu choisis pour nous parler de ta marraine-diptyque.

Pourras-tu nous révéler leurs véritables prénoms ?