Je n'apprendrai rien à ceux - et j'espère qu'ils sont nombreux - qui comme moi essayent avec plus ou moins de succès de méditer le soir, que le plus difficile est bien souvent de calmer le flux des pensées.

Flux d'images sans queue ni tête qui se succèdent les unes aux autres…
Flux de mots qui vont et viennent autour de phrases dont on n'arrive pas à se débarrasser…
Flux de notes, comme un solo de saxophone sur une improbable grille de jazz, on tente en vain de fixer les notes, de rester sur le même accord mais sans cesse ça repart…

Chercher le silence entre les notes… l'espace entre le Penseur et le flux de pensées qu'il observe….