On chine à le recherche du temps où la Chine ne "made-in"-ait pas tout

On recycle des vélos, on ressuscite des crucifix, on délivre des bouquins de leurs prisons de carton

On hésite mais on se dit que pour 50 centimes d'euro, on n'a pas grand'chose à perdre

On baille, éreinté d'avoir tant marché tant marchandé

Les rues se dé-stationnent et retrouvent un visage humain

(Photo : brocante vide-grenier de La Basoche / Les Pavillons sous Bois - dim. 6 juin 2010. Cliquez sur la photo pour l'agrandir)