mercredi, novembre 17 2010

Mediator (et à travers)

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vendredi, avril 16 2010

Une journée sans avion (merci l'Islande !)



Voir un ciel bleu, limpide, sans aucune traînée blanchâtre… entendre les oiseaux chanter plus fort que d'habitude… C'est comme la suppression d'un bruit de fond devenu tellement omniprésent que l'on en avait oublié sa présence.

Pour tout ça, et bien plus encore, merci à ce volcan islandais !

Qui avait atteint un tel résultat auparavant ? Une poignée de terroristes en 2001, dont il reste encore à prouver qu'ils ont bel et bien commis tout ce dont on les a accusés. Aucun avion ne survole le ciel des Etats-Unis le 12 septembre 2001… Aucun ? Non ! Un seul, et si vous ne vous souvenez pas qui étaient ses passagers, je vous laisse chercher la réponse par vous-même sur internet.

Quel nuage avait autant fait parler de lui auparavant ? Un nuage qui respectait les tracés des frontières, qui symbolise toute la folie des hommes apprentis-sorciers, ceux qui ont fait un pacte avec le diable nucléaire dans leur délire faustien.

Quels volcans enfin avaient acquis autant de renommée en Europe ? Le Vésuve… L'Etna… Des noms simples, faciles à retenir ! Et là, mais qu'est-ce que c'est que cette histoire, un volcan anonyme, sous un glacier dont on préfèrerait qu'il le reste (anonyme), vu son nom : Eyjafjallajökull. Mauvais plan pour les médias et les journalistes qui y perdent leur latin !

Les compagnons de jeu invisibles



Hier, ma fille (qui a un peu plus de deux ans et demi) s'est mise à la recherche d'une "princesse noire", avec "les cheveux comme ça" (elle se couvrait les oreilles avec les mains).

J'ai cherché dans ses livres, parmi ses poupées, mais non, ce n'était pas une d'entre elles. Soudain elle l'a vu, là, dans le jardin. Puis la princesse est entrée dans le salon, avant d'aller se cacher près du piano. J'ai demandé à ma fille de me la montrer, elle me l'a désignée sans hésiter, puis lui a fait un bisou. Vu la hauteur du bisou, cette princesse ne doit guère faire plus de 15 ou 20 centimètres.

Ensuite, la princesse est ressortie, on est allés la chercher dans le jardin… Partie..? Evaporée..? non, la voilà, elle revient ! Cette fois elle va du côté des outils de jardinage. "J'ai peur avec la princesse noire", me dit Olivia… Finalement la princesse repart.

On rentre et je pose quelques questions à Olivia, ce qui nous permet de dessiner cette visiteuse invisible : une robe bleue, de longs cheveux noirs… J'apprends aussi qu'elle est gentille, même si elle fait un peu peur parfois !

Je sais que beaucoup de parents mettraient ça sur le compte de l'imagination seule; en ce qui me concerne, je préfère croire en l'existence de fées et de lutins que les enfants peuvent percevoir. Je me souviens d'amies islandaises - adultes - pour qui les fées, lutins et autres esprits des roches étaient plus qu'une évidence, une réalité.

Du reste, imagination et réalité sont-ils forcément des concepts contradictoires ? Comme l'écrivait Boris Vian en exergue à L'écume des jours : "Cette histoire est totalement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre."

jeudi, avril 8 2010

Mozart et les Beatles



Lors de mon dernier concert, le 6 avril au Centre Culturel Foranim, j'ai comme souvent demandé au public de me proposer des thèmes d'improvisation.

Parmi les sujets les plus "déstabilisateurs", je citerais "Les galères d'un chantier" (que j'ai résolu à coups de marteaux et d'ostinati défaillants) et "Mozart et les Beatles".

Mozart interprété par les Beatles ou les Beatles interprétés par Mozart ?

J'ai promis à cet auditeur d'y réfléchir de nouveau, il me semblait en effet que l'on pouvait mêler facilement le thème initial de la 40ème symphonie de Mozart à la chanson "Yesterday". En voici une esquisse.

N.B. L'impro que j'ai faite en concert était plus longue et plus brouillon, et s'achevait par une Sonatine alla "Michelle" 

samedi, mars 27 2010

Rachmaninov n'aurait pas aimé



J'ai réécouté récemment un disque d'improvisations de Chick Corea, sur lequel il reprend de manière étonnante des études de Scriabine. Vraiment, ça vaut le coup de tympan, si vous ne connaissez pas ces enregistrements.

En ce qui me concerne, et sans fausse modestie, je n'arrive ni au nombril de scientologue de Chick Corea, ni au genou théosophique de Scriabine, et encore moins à la cheville hypertrophiée de Rachmaninov, mais qu'importe, personne ne m'empêchera de me prêter à ce jeu-là. 

Voici donc une version légèrement jazzy d'un prélude en ut mineur de Rachmaninov, qu'il aurait détestée bien entendu, lui qui ne supportait même pas l'idée de créer des ballets sur sa musique (quelque part, je le comprends, les tutus ne lui vont pas très bien)

Permettez-moi de vous dire au passage tout le bien que je pense de la musique de Rachmaninov, et débattons-en si vous n'êtes pas d'accord : ses études-tableaux notamment sont un sommet de l'écriture pianistique… Rachmaninov est à Chopin ce que l'Everest est au Mont des Cats !

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