lundi, janvier 31 2011

Vyanlisnea



Cette pièce au titre mystérieux est dédiée aux beautés que l'on peut croiser certains soirs, dans des halls d'aéroports - beautés perdues entre deux continents, éreintées, mais dont le masque de la fatigue ne parvient à voiler l'âme forte et fière, l'esprit volontaire.
Elles sont parfois, ces beautés, accompagnées d'une princesse vivace ou d'une fée endormie : passez votre chemin, ne les fixez pas de peur de vous brûler les pupilles - celles-là sont les plus précieuses. Je les aime.

lundi, mars 8 2010

L'année Chopin



Oui, c'est l'année Chopin, allez, lamentons-nous sur ces chromatismes larmoyants, ces septièmes diminuées en veux-tu en voilà, ces mélodies vulgaires à peine dignes de la Star Ac...

J'exagère ? A peine ! Bien sûr, il y a des œuvres de Chopin que j'aime jouer, les plus courtes en général, et si possible les moins difficiles techniquement !

Mais Chopin reste un musicien de la pesanteur, de la complaisance : il nous attire vers le bas, il nous fait nous recroqueviller sur nous même, là où un Liszt au contraire déploie nos ailes et nous fait découvrir des horizons insoupçonnés (houla, je fais de l'Alfred Cortot, là !)

Et sur la longueur, même constat : les œuvres de Liszt ont un souffle, une sorte de vent spirituel, celles de Chopin finissent par tousser tuberculeusement. Quand on les analyse, c'est très simple, Chopin a un éclair de génie sur 8 mesures, et ensuite il fait des variations sur cet éclair de génie, toujours 8 mesures par 8 mesures (ce qui est parfait pour les exercices de danse !) et l'éclair de génie initial devient une ombre harassante… Liszt, au contraire, fonctionne par amplification, les ailes se déploient peu à peu, la respiration se fait plus large...

J'ajoute pour clore ce premier chapitre sur le pain chaud que Debussy et Ravel sont à mon sens dans le même rapport que Chopin et Liszt. A suivre !

dimanche, octobre 5 2008

La Musique des Bourses (un autre type de Musique des Sphères)



Faire de la musique avec l'économie, à première vue cela ne semble peut-être pas évident. Et pourtant, qu'on y réfléchisse : ne parle-t-on pas de flux monétaire ? L'argent est un fluide qui circule dans le corps planétaire comme le sang ou l'air dans le corps humain. Et la musique aussi est un fluide, aussi invisible, aussi impalpable que l'argent dématérialisé qui circule de paradis fiscaux en paradis fiscaux - mais ô combien plus poétique !

Les mathématiques appliquées à l'économie utilisent à foison ces jolis outils que l'on nomme "intégrales" et "dérivées". En musique, ces outils ont pour nom "modulations". Et la bulle financière qui est en train d'exploser en ce moment, je l'imagine fort bien sous forme d'intégrale d'intégrale d'intégrale et ainsi de suite : je rembourse mon emprunt en empruntant à quelqu'un qui emprunte à quelqu'un qui emprunte... et re-ainsi de suite.

C'est un peu, vous savez, comme ces développements à n'en plus finir dans les symphonies de Brahms ou les opéras de Wagner : on module, on module, on module... il y en a que ça rend hystériques et d'autres que ça emmerde profondément. Toujours est-il que pour finir, il faut bien retomber sur ses pattes, revenir à la tonalité initiale, résoudre l'équation, rembourser les emprunts. Et si l'on n'y arrive pas ?

Joie ? Oui, car toute bulle qui éclate laisse entrevoir un peu mieux la Réalité...

dimanche, juin 8 2008

Cerf à rien

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