Le soir à travers les rideaux des pavillons
Les écrans plats questionnent des champions
Du haut des arbres tombent des papillons
Et sur l'A3 au loin on presse des champignons

Et l'ineffable parfum de l'autumn
C'est la crise les gens n'ont plus une thune
Alors on interroge le bitume
Qui tousse sous les boîtes d'atùn

Le soir devant les grilles des meulières
S'entassent les souvenirs d'hier
Feuilles mortes branches de lierre
Le vieux qui rentre n'a pas l'air fier

Et l'ineffable parfum del otoño
C'est la crise mais il reste de géniaux
Inventeurs de nouveaux signaux
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