dimanche, août 29 2010

Sabrina Bousekkine

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vendredi, avril 16 2010

Les compagnons de jeu invisibles



Hier, ma fille (qui a un peu plus de deux ans et demi) s'est mise à la recherche d'une "princesse noire", avec "les cheveux comme ça" (elle se couvrait les oreilles avec les mains).

J'ai cherché dans ses livres, parmi ses poupées, mais non, ce n'était pas une d'entre elles. Soudain elle l'a vu, là, dans le jardin. Puis la princesse est entrée dans le salon, avant d'aller se cacher près du piano. J'ai demandé à ma fille de me la montrer, elle me l'a désignée sans hésiter, puis lui a fait un bisou. Vu la hauteur du bisou, cette princesse ne doit guère faire plus de 15 ou 20 centimètres.

Ensuite, la princesse est ressortie, on est allés la chercher dans le jardin… Partie..? Evaporée..? non, la voilà, elle revient ! Cette fois elle va du côté des outils de jardinage. "J'ai peur avec la princesse noire", me dit Olivia… Finalement la princesse repart.

On rentre et je pose quelques questions à Olivia, ce qui nous permet de dessiner cette visiteuse invisible : une robe bleue, de longs cheveux noirs… J'apprends aussi qu'elle est gentille, même si elle fait un peu peur parfois !

Je sais que beaucoup de parents mettraient ça sur le compte de l'imagination seule; en ce qui me concerne, je préfère croire en l'existence de fées et de lutins que les enfants peuvent percevoir. Je me souviens d'amies islandaises - adultes - pour qui les fées, lutins et autres esprits des roches étaient plus qu'une évidence, une réalité.

Du reste, imagination et réalité sont-ils forcément des concepts contradictoires ? Comme l'écrivait Boris Vian en exergue à L'écume des jours : "Cette histoire est totalement vraie, puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre."

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