On cherche actuellement toutes sortes de solutions pour sauver la planète, la plupart du temps en vain.
Faut-il agir par le bas, en montrant l'exemple autour de nous : cultiver ses légumes, manger bio, consommer moins, en espérant une hypothétique contagion ?
Ou agir par le haut, si on dispose d'une voix médiatique : tenter de convaincre les politiques de prendre les mesures nécessaires pour un meilleur respect de l'environnement ?
Tous ces efforts sont louables, mais à mon sens - et l'actualité récente le prouve, avec cette mascarade du Grenelle de l'environnement -, on n'arrivera jamais à rien de concret si l'on oublie ce fait essentiel : l'environnement commence par soi-même. La Nature, avant d'être dans les jardins, les fruits et légumes que l'on mange, elle se trouve d'abord dans nos pensées, dans nos émotions, dans nos actes.
Nos actes détruisent l'environnement extérieur. Ces actes sont la conséquence d'émotions ou de désirs, qui eux-même résultent de nos pensées. Apprenons à contrôler nos pensées et - entre autres résultats - nous améliorerons l'environnement extérieur.
Le monde extérieur et le monde intérieur propre à chacun sont intimement liés, complémentaires. L'un crée l'autre, et réciproquement. Et pour se plonger dans notre monde intérieur, et ré-apprendre à le maîtriser, la musique n'est-elle pas une des aides les plus précieuses qui soient ?
Commentaires récents
Le dedans et le dehors, oui c'est l'équation que l'on se tue à résoudre.
Mais dehors et dedans sont-ils vraiment distincts, séparés ? Où se trouve la frontière entre la nature extérieure (la Nature avec un grand N) et la nature intérieure (la nature humaine) ?
Le silence entre les notes ?
En japonais "entre" se dit "ma". Je viens d'écrire sur ce sujet un petit article que voici que voilà.
Concept philosophique majeur traversant toute l’esthétique et la pensée japonaise, le Ma est sans apparence ni poids. Il sépare et relie les choses ; c’est l’esprit du lien. Réputé insaisissable, le Ma ressemble à la scène vide d’un théâtre. On dit au Japon d’une œuvre ou d’un espace qu’ils ont du Ma ou n’en ont pas. Toujours présent à l’arrière plan des choses, le Ma se révèle ou disparaît de l’attention. Qu’en dit Lao Tseu ?
… De l’argile on fait des vases ; mais c’est du vide qu’on en tire un usage. Les portes et les fenêtres font la maison, mais leur vide en
est l’essence. Ainsi l’utilité vient de l’être et l’usage du non-être.
Ce qui peut révéler le Ma: la fluidité des bancs de poissons, l’entre-acte, un instant d’harmonie, un paquet cadeau, l’incertitude, une pause, une traversée en ferry, le temps entre l’inspire et l’expire, la méditation, un vortex, le son d’ouverture de votre OS, le débouchage d’une bouteille ou l’ouverture d’un livre.
En méditant on s'aperçoit le plus souvent que l'évier s'écoule avec peine : les pensées se bousculent au portillon. Normal, le vide est carrément plein ! Et moins on porte l'attention au vide qui les sépare, plus les morceaux de réalité sont collés entre eux.
Les espaces entre les désirs et leur réalisation sont aussi des révélateurs du Ma, à condition toutefois de ne pas se cristalliser sur "l'hideux du vide", échec ou frustration.
Finalement on pourrait dire que se plaindre pour faire de l'espace, ce serait comme sécher un mouchoir avec une bouteille d'eau.
Alala, que de pluie aujourd'hui ... Va falloir que ça sèche madame l'archiduchesse !!
:)
Gracias... Te quiero mucho.
touché !
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