mercredi, mars 24 2010

Diptyque (Stéphane Ragot)

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lundi, mars 15 2010

Robert Showman et Gabriel Fourré


J'assistais il y a quelques jours à un concert au Salon Adjuvance, avec au programme deux trios en ré mineur, le premier de Robert Schumann et le second de Gabriel Fauré.

Je ne critiquerai pas ici la performance des musiciens - chose que mon ami Nicolas, organisateur de ces concerts, fait beaucoup mieux que moi ! - mais plutôt l'écriture des compositeurs. Comme d'habitude, trop de notes chez Schumann (le piano couvre et efface le violoncelle), et trop de modulations chez Fauré (comme toute ballade en forêt, c'est joli mais on s'ennuie vite si l'on ne croise aucun sanglier sur son chemin - j'ose le dire : la musique de Fauré manque singulièrement de sangliers.)

Voici le dessin réalisé à cette occasion (dessiner en écoutant de la musique est le seul moyen pour moi de ne plus entendre les notes, et de jouir purement et simplement de la musique); il m'est logiquement venu à l'idée de faire une petite impro faisant se côtoyer les deux compositeurs de ce soir-là : Robert Showman et Gabriel Fourré.

lundi, mars 8 2010

L'année Chopin



Oui, c'est l'année Chopin, allez, lamentons-nous sur ces chromatismes larmoyants, ces septièmes diminuées en veux-tu en voilà, ces mélodies vulgaires à peine dignes de la Star Ac...

J'exagère ? A peine ! Bien sûr, il y a des œuvres de Chopin que j'aime jouer, les plus courtes en général, et si possible les moins difficiles techniquement !

Mais Chopin reste un musicien de la pesanteur, de la complaisance : il nous attire vers le bas, il nous fait nous recroqueviller sur nous même, là où un Liszt au contraire déploie nos ailes et nous fait découvrir des horizons insoupçonnés (houla, je fais de l'Alfred Cortot, là !)

Et sur la longueur, même constat : les œuvres de Liszt ont un souffle, une sorte de vent spirituel, celles de Chopin finissent par tousser tuberculeusement. Quand on les analyse, c'est très simple, Chopin a un éclair de génie sur 8 mesures, et ensuite il fait des variations sur cet éclair de génie, toujours 8 mesures par 8 mesures (ce qui est parfait pour les exercices de danse !) et l'éclair de génie initial devient une ombre harassante… Liszt, au contraire, fonctionne par amplification, les ailes se déploient peu à peu, la respiration se fait plus large...

J'ajoute pour clore ce premier chapitre sur le pain chaud que Debussy et Ravel sont à mon sens dans le même rapport que Chopin et Liszt. A suivre !

samedi, novembre 8 2008

Nuit étoilée

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